Figures emblématiques

Mestre Pastinha
(de son vrai nom Vicente Ferreira Pastinha – 1889/1981)

pastinhaNé à Salvador de Bahia, Mestre Pastinha a joué la capoeira pendant plus de 80 années. Son père était espagnol et sa mère africaine. Il apprend la Capoeira avec un Angolais Mestre Benedito, qu’il rencontre quand il a à peine 10 ans.

On raconte qu’il était petit garçon quand Mestre Benedito l’a vu jouer et se bagarrer avec un garçon beaucoup plus fort que lui. Il décida alors d’entrainer Pastinha à la capoeira angola ou « Engolo » comme lui même l’apellait. Plus tard, il enseignait la capoeira aux collègues de la Marine, qu’il avait intégré à douze ans. Il en sortit à 20 ans et ouvrit la première école de Capoeira malgré la mauvaise réputation qu’elle avait engendré sur le territoire, l’école demeura ouverte de 1910 à 1922.

En plus d’être capoeiriste, Mestre Pastinha était peintre, allant jusqu’à donner des cours de peinture à l’huile, ce qui ne l’empêchait pas de travailler comme cireur de chaussure, menuisier, journalier, quand la situation devenait plus difficile.

En 1941, Mestre Pastinha fonda le « Centre Sportif de Capoeira Angola – CECA », se différenciant de la Capoeira Régional par les mouvements, les coups de pieds, les rythmes de berimbau et les traditions de la roda.

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Il enseignait la Capoeira aux collègues de la Marine, qu’il avait intégré à douze ans. Il en sortit à 20 ans et ouvrit sa première école de Capoeira dans le local d’un atelier de vélos. L’école demeura ouverte de 1910 à 1922.

En plus d’être capoeiriste, Mestre Pastinha était peintre, allant jusqu’à donner des cours de peinture à l’huile, ce qui ne l’empêchait pas de travailler comme cireur de chaussure, menuisier, journalier, quand la situation devenait plus difficile.

En 1941, Mestre Pastinha fonda le « Centre Sportif de Capoeira Angola – CECA », se différenciant de la Capoeira Régional par les mouvements, les coups de pieds, les rythmes de berimbau et les traditions de la roda.

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Il enseignait la Capoeira aux collègues de la Marine, qu’il avait intégré à douze ans. Il en sortit à 20 ans et ouvrit sa première école de Capoeira dans le local d’un atelier de vélos. L’école demeura ouverte de 1910 à 1922.

En plus d’être capoeiriste, Mestre Pastinha était peintre, allant jusqu’à donner des cours de peinture à l’huile, ce qui ne l’empêchait pas de travailler comme cireur de chaussure, menuisier, journalier, quand la situation devenait plus difficile.

En 1941, Mestre Pastinha fonda le « Centre Sportif de Capoeira Angola – CECA », se différenciant de la Capoeira Régional par les mouvements, les coups de pieds, les rythmes de berimbau et les traditions de la roda.

– See more at: http://abcombat.fr/les-origines/la-capoeira/mestre-pastinha/#sthash.ThlxE4JR.dpufIl enseignait la Capoeira aux collègues de la Marine, qu’il avait intégré à douze ans. Il en sortit à 20 ans et ouvrit sa première école de Capoeira dans le local d’un atelier de vélos. L’école demeura ouverte de 1910 à 1922.En plus d’être capoeiriste, Mestre Pastinha était peintre, allant jusqu’à donner des cours de peinture à l’huile, ce qui ne l’empêchait pas de travailler comme cireur de chaussure, menuisier, journalier, quand la situation devenait plus difficile.

En 1941, Mestre Pastinha fonda le « Centre Sportif de Capoeira Angola – CECA », se différenciant de la Capoeira Régionale par les mouvements, les coups de pieds, les rythmes de berimbau et les traditions de la roda.  C’est en 1969, que le maitre pert definitivement la vue et fini par mourir dans la misère et la solitude en 1981.

 

 

Mestre Bimba
(pour l’état civil Manuel dos Reis Machado – 1900/1974).

bimbaIl est le père de la capoeira régionale. Né à Salvador de Bahia, son surnom  (mot familier désignant le pénis d’un enfant) lui viendrait d’un pari tenu entre sa mère, Dona Martinha do Bomfim, qui pense porter une fille et sa sage femme pour qui l’enfant à venir devait être garçon.
Son père, Luis Cândido Machado était un ancien esclave et un maitre de batuque réputé.

En 1928, Bimba souhaite dynamiser la capoeira qui semble disparaitre. Il décide de créer une « lutte régionale bahainaise », inspiré d’anciens mouvements de la capoeira angola, de la batuque et d’autres arts martiaux : entre autre la Boxe et le Jiu-jitsu et développe des séquences de coups et un code éthique stricte dans le but de changer cette réputation de discipline clandestine et malveillante.
Il crée en 1932, le « Centro de Cultura Fisica e Luta Regional « (Centre de Culture Physique et de lutte Régionale) qui prit ensuite le nom de Capoeira Regionale.

 

 

 

Mestre bimba avait créé un règlement à respecter pour toute personne inscrite à son académie :
1. Deixe de fumar. é proibido fumar durante os treinos. (Ne fume pas. Il est interdit de fumer pendant les entrainements)
2. Deixe de beber. O uso do álcool prejudica o metabolismo muscular. (Ne bois pas. La consommation de l’alcool nuit au métabolisme musculaire)
3. Evite demonstrar a seus amigos de fora da roda de capoeira os seus progressos. Lembre-se de que a surpresa é a melhor aliada numa luta. (Évite de montrer tes progrès à tes amis hors de la roda de capoeira. Rappelle-toi que la surprise est la meilleure alliée dans un affrontement)
4. Evite conversa durante o treino. Você esta pagando o tempo que passa na academia e, observando os outros lutadores, aprenderá mais (Évite de parler pendant le cours. Tu paies le temps que tu passes à l’académie, et en observant les autres lutteurs, tu apprendras plus)
5. Procure gingar sempre. (Cherche toujours à faire la ginga)
6. Pratique diariamente os exercícios fundamentais. (Pratique quotidiennement les exercices fondamentaux)
7. Não tenha medo de se aproximar do seu oponente. Quanto mais próximo se mantiver, melhor aprenderá. (N’aie pas peur de t’approcher de l’adversaire. Plus proche tu te maintiens, mieux tu apprendras)
8. Conserve o corpo relaxado. (Garde toujours ton corps relâché)
9. É melhor apanhar na roda que na rua. (Il vaut mieux prendre un coup dans la roda que dans la rue)

 

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